Carnet de bord – jour 64 par MARGOT

Après notre stop technique à Hao, nous repartons le coeur rempli d’amour et le mental reboosté. C’est ma première fois en Polynésie et on m’avait dit que les polynésiens étaient accueillants, mais là.. c’est au delà de mes espérances. Un accueil.. je n’ai même pas les mots pour le décrire. Pendant 62 jours vous ne voyez personne, personne d’autres que les onze têtes de Noumène.

Les personnes ne vous connaissent pas mais vous ouvrent grand leurs bras. Colliers de fleurs sur le bateau, chants, danse des enfants… Vous nous connaissez, il en fallait peu pour nous faire pleurer. Ce sont des moments qui resteront gravés dans nos mémoires. Jamais je n’oublierai tous ces polynésiens qui nous ont accueilli. Merci aux Mamasitas, merci à Mauricette, merci à tous.

Nous sommes reboostés pour nos derniers 1000 kilomètres, et comme le dise les Mamasitas « C’est juste là ! ». Oui c’est juste là. 1000 kilomètres qui nous sépare de nos familles, de nos amis, des enfants et de tous les gens qui nous soutiennent. Nous avons hâte de vous voir. On est entrain de le faire, d’écrire notre histoire et on va y arriver et aller au bout des choses. Encore merci à toutes les personnes que nous avons croisé et que nous croisons sur notre chemin depuis 3 ans, vous êtes notre force. 

Merci également à notre partenaire Newrest, merci pour ce ravitaillement, vous nous avez mis du soleil dans nos assiettes.

Et comme promis, merci aux personnes qui ont joué le jeu de me poser des questions. Voici les réponses:

Une habitude qui te ressource ?

C’était l’occasion de pouvoir regarder des films et des séries. De prendre ce temps-là. C’est une habitude qui te permet « d’oublier » que je suis sur un bateau et me plonger dans les histoires. Pour la petite anecdote, j’ai regardé Games of Thrones en 24 jours ! 

Quelles sont les premières îles que vous allez rencontrer ?

La première île que nous avons aperçu est Reao : 350 habitants. 

C’est un îlot tellement plat que nous avons seulement vu les cocotiers depuis le bateau.

Ton ressenti lors de la rame de nuit ?

La nuit, tous nos sens sont biaisés, surtout la vue. Il est très angoissant d’être en milieu hostile et de ne rien voir. Je savais que j’avais un travail à faire dessus. Grâce à la préparation mentale et d’autres outils j’ai pu m’apaiser avec des exercices de respiration. Cela ne change rien au fait que ramer la nuit reste une appréhension. Mais on réussit à apprécier les ciels étoilés et le silence. Le plus difficile pour moi est le réveil de nuit, se lever et mettre la combinaison. Une fois cette étape faite, ramer devient un automatisme.

Avez-vu des gros requins ?

Et non ! Pas d’aileron à l’horizon. En s’approchant des îles, on aperçoit des thons et des bonites. Et d’ailleurs, ils vont vous et nous manquer, nous n’avons plus de poissons volants.. 😉

Une phrase qui revient fréquemment ? 

Difficile de faire le choix d’une phrase qui revient souvent. Il y en a plusieurs !

-On mange quoi ?

-Tu n’as pas froid/chaud ?

-Keep going !

-On prend quelle planche ?

-Quelle heure est-il ?

On vous embrasse fort depuis Noumène, 

Keep going !

Margot

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