LE RAPPORT HUMAIN, COMMENT EN FAIRE UNE FORCE DANS CE TYPE DE PROJET LONG, LOIN & DUR

Aussi sportif et fou que soit ce défi sportif, il comporte une composante essentielle à la réussite :
« Le rapport humain ». C’est d’ailleurs aujourd’hui le frein principal pour les expéditions martiennes…
3 mois en mer, même avec toute la préparation mentale demande un choix très aiguisé des participants.
Finalement, nous sommes un laboratoire sociologique et psychologique.
En Bref, le rapport humain est LA plus grande inconnue du défi.
Quelques protocoles sont mis en place pour prévenir les conflits :
1- Chacun a son propre lit et son petit coin d’intimité ( même si les cabine se partagent à 2)
2- Le partage des cabines à 2, forme de fait des binômes par affinité
3- Une réunion hebdomadaire a lieu tous les mercredis pour les 6 rameuses
4- Une réunion hebdomadaire a lieu tous les dimanches pour l’ensemble du bateau
5- On applique les règles de la communication non violente
6- L’infirmière est là pour les confidences médicales
7- Le capitaine prend toute décision finale en cas d’urgence
Le résultat est assez extraordinaire pour le moment. Globalement, TOUT VA BIEN à bord après
44 jours de mer.
Je crois pouvoir dire que cette réussite tient principalement à 2 facteurs :
1- L’objectif commun galvanise et porte tout le monde vers un même but
2- L’intelligence triomphe quand tout le monde travail sur soi dans le bon sens:
  Oublier l’égo et l’individualisme.
  On ne peut gagner que si l’autre gagne aussi
  On ne peut être heureux que si le voisin l’est aussi
Dans une micro société flottante comme la nôtre aujourd’hui en plein Pacifique, on voit immediatement les conséquences
désatreuses de la moindre action contre communautaire.
Nous allons tous sortir de cette expérience grandit je l’espère.
Et si on diffusait cela autour de nous à notre retour ?
Retrouver le sens commun.
Etre plus juste, plus empathique, plus à l’écoute de l’autre…Plus humain
Elohim – capitaine
Para la gestiòn de conflictos en el barco realizamos dos meetings semanales. Los mièrcoles sòlo nos reunimos las waterwoman, hablamos sobre còmo ha ido la semana, còmo nos encontramos y si hay algun problema entre nosotras o la tripulaciòn ( a veces es màs facil hablarlo entre nosotras por la confianza). Los domingos nos reunimos todos, tanto tripulaciòn como waterwoman,y hablamos de las cosas que debemos mejorar de cara a la siguiente semana y las cosas positivas de la misma. En estos dos momentos, de cara a la gestiòn de conflictos, lo mejor es que ante un pequeño problema decirlo, expresarlo, siempre eligiendo bien las palabras y con respeto a los demàs. Una regla importante es decirlo en el momento y no esperar a que el problema se haga màs grande y lleve a un conflicto mayor. Lo importante es hablarlo y entendernos entre nosostros. 
Por otro lado, cada uno, tiene que medir un poco còmo lo dice, què palabras utilizar porque las emociones estàn a flor de piel y , una palabra o hecho, que en tu vida es insignificante o pequeño, en el barco se hace un mundo. Por lo que debemos dar perspectiva al problema; salir de la burbuja y verlo desde fuera. En este momento, lo màs seguro, es que lo veamos diferente y nos ayude a resolverlo. 
Por ùltimo es importante, de cara a un posible conflicto, hablar lo que te ocurre o pasa con otra persona del barco, con la que tengas confianza, para que te pueda dar su opiniòn y otra perspectiva del problema. A veces, simplemente hablandolo con otra persona, nos damos cuenta que, en realidad, no es para tanto  y nos ayuda a desahogarnos. 
Itziar – waterwoman
Traduction : 

Pour la gestion des conflits sur le bateau, nous avons deux réunions par semaine. Le mercredi, nous nous réunissons uniquement en tant que femmes d’eau, nous parlons de la façon dont la semaine s’est déroulée, de ce que nous ressentons et s’il y a des problèmes entre nous ou l’équipage (il est parfois plus facile d’en parler entre nous en raison de la confiance). Le dimanche, nous nous réunissons tous, équipage et femme d’eau, et nous parlons des choses que nous devons améliorer pour la semaine suivante et des points positifs de la semaine elle-même. Dans ces deux moments, en termes de gestion des conflits, la meilleure chose à faire est de le dire quand il y a un petit problème, de l’exprimer, en choisissant toujours les bons mots et en respectant les autres. Une règle importante est de le dire sur le moment et de ne pas attendre que le problème prenne de l’ampleur et conduise à un conflit plus important. L’important est d’en parler et de se comprendre.
D’autre part, chacun d’entre nous doit mesurer un peu comment il le dit, quels mots utiliser, car les émotions sont fortes et un mot ou un fait, qui dans votre vie est insignifiant ou petit, devient un monde sur le bateau. Il faut donc donner une perspective au problème, sortir de sa bulle et le voir de l’extérieur. À ce moment-là, il est fort probable que nous le verrons différemment et que cela nous aidera à le résoudre.
Enfin, il est important, face à un éventuel conflit, de parler de ce qui se passe ou vous arrive avec une autre personne du bateau, en qui vous avez confiance, afin qu’elle puisse vous donner son avis et une autre perspective sur le problème. Parfois, simplement en en parlant avec une autre personne, on se rend compte que ce n’est pas vraiment grave et cela nous aide à nous défouler.

Itziar – waterwoman

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