Carnet de bord – jour 44 par MARIE

Bonjour à tous,
Nous avons entamé la semaine 7 de notre grande aventure.
Une semaine qui débute bien, avec de la houle et du vent. Le soleil est bien présent et réchauffe nos journées.
Nous profitons de tous ces facteurs pour avancer et se rapprocher de notre cap : Moorea.
Sur nos planches nous pensons, nous réfléchissons, nous discutons, nous chantons, nous profitons et nous contemplons.
Nous profitons de chaque instant qui s’offrent à nous, nous réalisons également que notre rêve va enfin se concrétiser.
En ce début de 7ème semaine, nous avons franchis 2 cap.
Le premier est un cap franchi dans la relation entre les poissons volants et nous, habitants de Noumène.
Après moult combats la nuit, la disparition de ceux-ci pendant nos jours de calme, ils reviennent en force: plus gros, plus rapides, plus imprévisibles et surtout plus bêtes.
Ils continuent de se jeter sur nous la nuit mais pas que, ILS PASSENT PAR LES HUBLOTS! Nous avons eu dans notre chambre avant tribord, la visite d’un poisson plutôt curieux et surtout super puant… Pire encore, nos voisines de la chambre arrière tribord sentaient une odeur. Après grande recherche, le poisson s’était logé entre le mur et le matelas de Chrys… A-FFREUX!
C’est donc sur ces grands actes des poissons que Margot me fit part de sa réflexion : « Ils sont bêtes ces poissons, soit t’es poisson, soit t’es oiseau, mais tu n’es pas les deux. » A méditer.
Le deuxième cap, celui des 5000km. Encore une étape qui fait du bien.
Cette étape me fait également penser à la petite Marie de 2009 et son amie Margot qui, au large de Capbreton, étaient venues acceuillir leurs coachs et idoles après 54 jours de mer et 4830km parcourus. A 9 ans j’étais juste trop fan et super contente de connaître des femmes qui venaient de réaliser un exploit, mais quel exploit. Je n’en avais pas conscience. Après 43 jours de mer et 5000km parcourus, je réalise enfin. Elle sont vraiment fantastiques et je tiens à les féliciter une nouvelle fois mais en ayant aujourd’hui conscience de leur aventure.
Alors je finirai ce carnet par dire merci, merci à ces trois femmes Stéphanie, Alexandra et également ma Flora, qui mon apprit le goût du sport, de l’effort et du dépassement de soi.
Merci les filles.
A bientôt,
Marie – waterwoman

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